Lodges « chais » de vins de Porto à Villa Nova de Gaia
Une appellation : Porto
Histoire

Les origines
La vigne est cultivée au Portugal depuis l’antiquité. Les écrits de Strabon, le grand géographe de la Grèce antique, indiquent que les habitants du nord-ouest de la péninsule ibérique buvaient déjà du vin il y a deux mille ans. Les Romains, qui sont arrivés au Portugal au IIe siècle av. J.-C. et y sont restés plus de cinq cents ans, cultivaient la vigne et faisaient du vin sur les rives du fleuve Douro où le porto est produit aujourd’hui.
Dès la naissance du Royaume du Portugal en 1143, au XIIe siècle, les liens commerciaux tissés avec l’Angleterre ont été le principal moteur du développement de la vigne.
Les traités commerciaux entre les deux pays ont été nombreux :
- Traité de Londres – 1373
- Traité de Windsor – 1386
- Traité commercial anglo-portugais – 1654
Le XVIIème siècle
Le traité commercial anglo-portugais de 1654
Le traité commercial anglo-portugais de 1654 a créé de nouvelles opportunités pour les marchands anglais et écossais vivant au Portugal, leur accordant des privilèges spéciaux et des droits de douane préférentiels.
Depuis les îles britanniques, ces derniers importent de la laine, des textiles en coton et de la morue salée (appelée « bacalhau » au Portugal). En retour, ils exportent des céréales, des fruits, de l’huile et ce qu’on appelait le «Portugal rouge», le vin léger et acide produit à proximité dans la région verdoyante du Minho, en particulier autour des villes de Melgaço et Monção.
C’est dans cette même région, au nord du Portugal, dans la ville de Viana do Castelo dont la situation sur le large estuaire de la rivière Lima en faisait un port naturel fiable – ou la commune avoisinante de Monção, que sont établis bon nombre des marchands britanniques.
Les mesures protectionnistes de Colbert en 1667
En 1667, Colbert, premier ministre du Roi Louis XIV, lance une série de mesures visant à freiner les importations françaises de denrées venant de l’Angleterre.
En représailles, le Roi Charles II d’Angleterre interdit l’importation de vins français.
Les Anglais se trouvent privés de leur vin favori qu’est le « clairet » de Bordeaux et les négociants anglais doivent trouver d’autres sources d’approvisionnement au Portugal .
Des vins du Minho aux vins de Porto
Cependant, ils se rendent vite compte que les vins maigres, astringents et volatiles en provenance des régions côtières tempérées et humides de Minho ne sont pas adaptés au goût du consommateur anglais et ils se tournent vers les vins issus de la région du Douro.
Or, la grande distance à parcourir en terrain montagneux rend impossible le transport du vin par voie terrestre jusqu’à Viana do Castelo. Les vins sont acheminés par barque, via la rivière Douro, jusqu’à la cité de Porto, située à quelques kilomètres de l’embouchure du fleuve. C’est donc ici que les marchands de Viana do Castelo vont se réinstaller dès les années 1710, établissant leurs chais (« lodges » en anglais) à Vila Nova de Gaia sur la rive sud du Douro, face à la vieille ville de Porto – là où leur activité se poursuit aujourd’hui .

Le XVIIIème siècle
Cinq faits marquants ponctuent le XVIIIème siècle :
- le traité de Méthuen de 1703
- la surproduction induite par ce traité
- la création d’un système de contrôle d’origine en 1756
- la « fortification » du vin de Porto
- le changement de la forme des bouteilles
Le traité de Méthuen de 1703
Le Traité de Méthuen, signé le 27 décembre 1703 entre l’Angleterre et le Portugal, a eu des effets à la fois directs et indirects sur l’industrie viticole portugaise
Effet direct
Désormais les droits de douane perçus sur l’ensemble des vins portugais sont diminués d’un tiers par rapport à ceux prélevés sur les vins français et la demande de porto ne cesse de croître, apportant prospérité tant aux producteurs de la Vallée du Douro qu’aux négociants anglais de la côte atlantique .

Effet indirect
Le traité autorise également l’admission en franchise de droits des draps de laine anglais au Portugal. Cette clause a fini par avoir un effet dévastateur sur l’industrie textile portugaise, entraînant le chômage d’un grand nombre de bergers et de tisserands.
Dans et autour de la région du Douro, ce segment de la main-d’œuvre s’est tourné vers l’industrie du vin et a encouragé un boom de la plantation de vignobles.
La surproduction induite par le Traité
Avec le temps, l’engouement anglais pour le vin de Porto encourage la spéculation et la fraude, fléaux qui se développent dans les années 1750.
Au cours des décennies suivantes, des expéditeurs peu scrupuleux ont commis une fraude généralisée au vin en important des raisins de régions extérieures au Douro pour les assembler, ainsi qu’en ajoutant des ingrédients de vin sans raisin comme le jus de sureau pour la coloration et les piments séchés pour ajouter des saveurs épicées.
Le surplus de raisins résultant du boom de la plantation de vignobles associé à ces exemples peu scrupuleux de fraude et de falsification du vin, a entraîné une baisse générale de la qualité du porto et une dépression des prix
La législation de 1756
Pour faire face à la chute des prix et la dégradation de la réputation du vin de Porto, un système de contrôle d’origine et de classification régionale (le premier au monde !) a été introduit en 1755.
Le marquis de Pombal, ministre du roi Joseph Ier.
- crée par décret royal la Compagnie Générale de l’Agriculture des Vignes du Haut-Douro ( Real Companhia das Vinhas do Alto Douro) et
- prend la décision de délimiter la zone de production du vin de Porto, mais aussi d’en
- contrôler l’approvisionnement en aguardente (eau-de-vie fortifiée) et d’en
- réglementer la commercialisation et l’élaboration par un cahier des charges, posant ainsi les fondations du concept d’« appellation d’origine »

Dès 1756, plus de trois cents bornes de granit appelées « marcos pombalinos » délimitent la zone de production du Douro.
En 1757, on établit la classification détaillée des vignes du Douro, répertoriant les différents crus selon la qualité et fixant les prix de leur production. Cette classification, basée sur un système de points divise la production du porto en six catégories, les facteurs pris en compte étant le climat, le sol, l’inclinaison des parcelles, l’altitude, le rendement ainsi que l’âge des vignes. Les cépages sont également divisés en trois catégories .
Les meilleurs vins, appelés « vinhos de feitoria », ont le droit d’être expédiés pour répondre à la demande du marché britannique et de l’Europe du Nord, alors que les vins de qualité plus modeste, les « vinhos de ramo », sont confinés au marché intérieur.
Enfin, on s’attaque aux abus les plus fréquents, comme l’ajout de jus de sureau pour renforcer la couleur et déguiser les mauvais vins.
En 1761, la Compagnie obtient en outre un monopole sur la vente de l’eau-de-vie qui est utilisée dans le processus de fortification de la vinification de Porto.
La Compagnie Générale de l’Agriculture des Vignes du Haut-Douro a continué à fonctionner jusqu’en 1833.
La « fortification »
La deuxième moitié du XVIIIe siècle verra le développement du processus de fortification tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Lors des premières années, les vins étaient parfois fortifiés avec du brandy, avant expédition, en prévision des rigueurs de la traversée de l’Atlantique. Or, vers la fin des années 1700, il devient de plus en plus fréquent d’ajouter ce brandy – jeune eau-de-vie de vin, neutre et incolore – au moût en cours de fermentation, stoppant celle-ci avant que tous les sucres du raisin ne soient transformés en alcool. Préfigurant le procédé de mutage, cette technique empêche le vin de s’altérer et, plus important encore, donne un vin plus goûteux, riche en sucre et en alcool .
Plus on avance dans le siècle, plus ce procédé fait des adeptes, si bien que le mutage est acquis par l’ensemble de la profession dès 1850.
Le changement de la forme des bouteilles
Un autre facteur décisif dans le développement du Porto Vintage a été le changement de forme des bouteilles qui s’est également produit entre le milieu et la fin du XVIIIe siècle. Le porto, en effet tous les vins, était traditionnellement expédié et souvent acheté par les consommateurs en fût, et les bouteilles étaient remplies en fût pour amener le vin à table. Toutes les formes typiques de bouteilles jusqu’à cette époque avaient de larges panses arrondies (les noms disent tout : oignon, maillet, globe, vessie, ballon) les rendant impossibles à coucher et à conserver longtemps (le repos étant essentiel pour garder les bouchons humides et donc le joint en bon état).
Dans les années 1770, une nouvelle forme de bouteille avait évolué, de bulbeuse, elle forme devient plus cylindrique , à parois droites avec un col plus long, permettant de la tenir couchée et, de ce fait, de l’utiliser pour le vieillissement prolongé du vin.
Cette évolution de la forme de la bouteille, conjuguée à l’utilisation du procédé de mutage qui rend le vin plus apte à vieillir, aura une incidence déterminante sur l’émergence du Porto Vintage.

Le XIXème siècle
Si la première moitié du XIXème siècle est une période faste pour le vignoble de Porto, l’oïdium à partir de 1848 et le phylloxéra dans les années 1970, le mettent à mal.
Ouverture des Gorges de Valeira

Le renouveau du vin de Porto à l’issue:
- de la réglementation de 1756
- de la fortification et
- de la modification des bouteilles
est conforté par l’ouverture des Gorges de Valeira (« Cachão da Valeira ») en 1791.
La destruction à l’explosif des énormes affleurements rocheux qui empêchaient la navigation en amont de des Gorges de Valeira rend enfin possible l’implantation des vignobles dans la partie est de la vallée du Douro. Appelé le « Douro Novo » (nouveau Douro) avant de devenir le « Alto Douro » (Haut Douro), ce secteur accueille certains des plus beaux domaines de la vallée, dont les vins prestigieux contribuent largement au rayonnement des vins de porto.
Jusqu’à une époque avancée du 20e siècle (dans les années 1960), le transport fluvial des nouveaux vins étaient assurés par les « barcos rabelos », seul bateau capable d’acheminer les lourds tonneaux depuis les domaines de production jusqu’aux chais (« lodges » en anglais) de Vila Nova de Gaia.

Barque à fond plat et grande voile carrée, de faible tirant d’eau pour éviter le piège des hauts fonds et munie d’un long aviron de queue en guise de gouvernail, le rabelo était conçu pour se faufiler avec précision au travers des eaux vives et périlleuses du Douro, rivière au cours rapide, truffée de gorges étroites.
D’une longueur variant de 19 mètres à 23 mètres et une largeur de 4,5 mètres, le rabelo était manœuvrés par six ou sept hommes. Le barco rabelo se laissait entraîner par le courant la plupart du temps. Pour remonter le courant, il se faisait haler.
Les années fastes 1800-1850
Au milieu du siècle, le Porto était fermement établi comme un bon vin et le commerce a prospéré, la production atteignant 100 000 pipes (fûts de 550 à 600 L – une pipe, unité spéculative de mesure commerciale correspond toutefois à 534 litres) pour la première fois dans les années 1840.
La pratique consistant à « déclarer » des millésimes particulièrement beaux s’est établie et 1851, 1863 et 1868 ont été très appréciés.
Bien qu’une grande partie du porto ait été bue jeune, on appréciait de plus en plus la complexité et le plaisir d’avoir des portos bien vieillis et spécifiquement vieillis en bouteille.
Les menaces de la maladie
La production viticole du Douro dans la seconde moitié du XIXe siècle a été considérablement réduite et presque anéantie par deux vagues d’infection qui sont entrées en Europe via des vignes américaines importées.
L'oïdium
En 1848, les premiers signalements d’oïdium sont apparus et la maladie s’est rapidement répandue dans toute la région par la suite. Si les raisins affectés n’étaient pas retirés du lot, le vin devenait amer. Il a fallu près de 20 ans pour maîtriser la maladie, par des applications de soufre (une pratique encore en usage aujourd’hui). Au plus fort de la crise de l’oïdium, la région produisait moins du quart de son volume habituel et le vin était considéré comme bien en deçà de ses normes de qualité habituelles.
Le phylloxéra
Pire, le phylloxéra a atteint le Douro dans les années 1870 et dévaste le vignoble. Les vignes se sont flétries et sont mortes.
Une solution a finalement été trouvée. Le greffage de cépages européens sur des porte-greffes américains était introduit en 1896 dans le Douro.
Le mal a été considérable.
De nombreux vignobles en terrasses clos, construits à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle à l’apogée de l’expansion du Douro, ont été abandonnés.
Aujourd’hui encore, les vestiges abandonnés de vieilles terrasses jamais replantées, les « mortuários » (cimetières) jonchent l’ensemble de la vallée du Douro
Le XXème siècle
Malgré les bouleversements politiques au Portugal, la Grande Dépression et les deux guerres mondiales, le commerce des vins de Porto a résisté. Dans les années 1930, Salazar, comme Pombal avant lui, s’est intéressé au commerce du vin du Douro et a créé plusieurs nouveaux organismes pour réglementer et protéger les viticulteurs et le commerce du porto, qui ont tous depuis été englobés par l’Instituto do Vinho do Douro e Porto (IVDP).
Le porto, un « remède »
Dans les années 1890, le marchand de vin londonien Gilbey’s avait développé une marque connue sous le nom de Gilbey’s Invalid Port, alléguant son influence positive sur la santé.
La marque était prescrite par certains médecins comme tonique. L’« Invalid Port » de Gilbey a été un énorme succès.
« Beau vieux porto soigneusement sélectionné pour servir de réparateur
et de tonique »
Cela explique la partialité des dames anglaises âgées et respectables pour le porto, qu’elles excusent au motif qu’il est «médicinal».
À partir de 1950, la législation britannique a rendu impossible de continuer à vendre de
l’ « Invalid Port » et de faire des déclarations concernant sa valeur thérapeutique.

De nouvelles réglementations
De nouvelles réglementations s’ajoutent à toutes celles que les vins de Porto ont connu au long de leur histoire :
- 1756 – Compagnie Générale de l’Agriculture des Vignes du Haut-Douro
- 1926 – Entrepôt de Gaia : obligation d’y faire vieillir les vins de Porto
- 1932 – Casa do Douro (Fédération syndicale des viticulteurs de la région du Douro) : protéger et discipliner la production
- 1933 – Hanse des exportateurs : discipliner le commerce
- 1933 – Institut des vins de Porto : représenter l’État dans les différentes instances
- 1986 – Association des producteurs-embouteilleurs de vin de Porto : export et vente directe des producteurs après l’entrée du Portugal le 1er janvier 1986 dans la Communauté économique européenne
- 1995 – Commission interprofessionnelle de la région délimitée du Douro (CIRDD): organiser et contrôler la production et la commercialisation
Aujourd’hui, l’Institut des Vins du Douro et de Porto (IVDP) est l’institution phare, né de la fusion de l’Institut des vins de Porto (1933) et de la Commission interprofessionnelle de la région délimitée du Douro (1995) .
Organisme de surveillance, contrôle, de certification de gestion et de coordination de la viticulture des vins du Douro et du Porto, l(IDVP) s’appuie sur la classification des parcelles et le système du « beneficio » .
Le rôle important des Britanniques
De nos jours, Le Royaume-Uni est encore un des plus gros consommateurs de porto.
Les maisons, Croft, Fonseca, Graham’s, Harris, Niepoort, Taylor entre autres témoignent de l’importance du rôle que les Britanniques ont joué dans l’histoire du porto
Situation géographique
Le vignoble qui donne naissance au Porto se situe dans la province de Trásos-Montes et du Beira Alta, sur les flancs d’un massif montagneux, tout contre la frontière qui sépare le Portugal de l’Espagne.
Bien que le porto tire son nom de la ville côtière où se jette le Douro dans l’océan Atlantique, les vignobles sont situés bien plus loin dans les terres, en remontant la chaude vallée montagneuse du Douro.
La rivière Douro, qui coule vers l’ouest pour se jeter dans l’Océan Atlantique, coupe le vignoble en deux parties égales, chacune rocheuse et fortement escarpée. Au fil des millénaires, la rivière et ses affluents tels le Pinhão, le Távora et le Rio Torto, ont façonné un dédale de vallées ravinées et sinueuses, parsemé de gorges abruptes. C’est là, sur les versants vertigineux bordant les cours d’eau, que se trouvent les plus beaux vignobles.
L’aire viticole du porto se divise en trois sous-régions, chacune possédant un climat spécifique, chacune tenant son nom d’un affluent, le Corgo, qui coule vers le sud et rejoint le Douro en amont de la ville de Régua.
- Baixo Corgo (‘en aval’ du Corgo), à la limite ouest du vignoble du Douro.
- Cima Corgo (‘en amont’ du Corgo), occupe la partie centrale du vignoble.
- le Haut-Douro, la région la plus marquée par l’aridité, s’étire vers l’est jusqu’à la frontière espagnole, longtemps appelé le « Douro Novo » (nouveau Douro), car ce n’est qu’à partir de 1791, avec l’ouverture des Gorges de Valeira qui jusqu’alors empêchaient toute navigation plus en amont du Douro, que l’expansion de la viticulture y démarre.
Terroir
Topographie
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Géologie
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Pédologie
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Climatologie
Quatre chaînes de montagnes protègent les collines vinicoles du climat froid et humide.
- Au nord, les montagnes d’Alvão, de Padrela et de Bornes protègent la région du Douro du climat plus froid du Minho.
- À l’ouest, la célèbre Serra do Marão, de 1 400 m d’altitude, sert de barrière climatique à toute épreuve. L’été, il n’est pas rare de quitter Porto sous un ciel couvert, dans le brouillard, avec un temps humide, et de découvrir, le paysage magnifique de la tranquille vallée sous un soleil éblouissant, après avoir dépasser le Marão.
- Au sud-ouest, la Serra do Montemuro et la Serra de Arada abritent des vents de l’Atlantique.
La chaleur qui se fait sentir dans la région du Douro est très souvent insupportable et peut atteindre des températures qui vont de 40 à 50 °C au cours de la journée, autrement dit il y fait normalement 15 à 25 °C de plus qu’à Porto, où la température est relativement fraîche. Les températures les plus élevées se font sentir à proximité du fleuve et dans les vallées adjacentes, sur la rive droite. L’hiver, par contre, les températures peuvent atteindre, dans la région du Douro, des valeurs très basses (près de 0 °C).

Un zoom sur le nord de la carte du relief du Portugal montre nettement la protection et l’enclavement de la vallée du Douro en raison des montagnes au Nord, au Sud et au Nord-Ouest